4eme jour (24 avril )
Allez, on reste un jour de plus à Adélaïde ! On fera l’impasse sur Kangaroo Island, trop loin, on se rattrapera demain…
Visite du port d’Adélaïde. On y va à la bonne franquette et on se perd un peu. Finalement, le GPS proposé par le loueur aurait peut-être pu servir.
En chemin, Nono et moi apercevons la nageoire dorsale de 2 dauphins.
Visite du musée de la mer. Un peu léger, finalement les australiens ont peu d’histoire. On parle des bagnards, on en prend un tartine sur les feinans ( pas les fénéants ! ), derniers bagnards envoyés en Australie et on entrevoit les conditions de voyage des migrants.
Deuxième constat : le silence feutré qui prévaut dans nos musées n’est pas en vigueur en Australie. Déjà les mômes étaient bruyants dans le musée d’Adélaïde mais là, c’est sûr, ils sont limites gênants, ça braille de partout.
Visite prévue dans la baie du port pour voir des dauphins, mais une mauvaise lecture des horaires nous plante.
Chronique culinaire du miam
Découverte d’un supermarché et remplissage du frigo et des placards.
Le doute est ôté : l’australien ne mange pas de yaourt sauf s’il est en pot de 500 ml. Surprise ! C’est du Yoplait !
Quant au prix du fromage, il est dissuasif et ce qui est proposé n’est pas terrible (pâtes cuites).
Quelques fruits et légumes intéressants dont un quart de papaye dégusté le soir même. Ça a un goût de chiotte. Puisque nous sommes en Australie, j’en déduis que c’est plein de vitamines !
5eme jour : vendredi 25 avril
Départ d’Adélaïde.
Les dieux de l’Australie sont avec nous car nous apercevons leur signe de bienfaisance : un vieux bus trône dans le camping. Priscilla en personne est venue assister à notre départ vers les grands espaces australiens.
Les routes sont calmes, c’est l’Anzac Day, jour de commémoration des anciens combattants. Avantage, moins de monde sur les routes !
Visite du Cleland Conservation Park où on peut nourrir des kangourous, observer des espèces australiennes dont des koalas.
Malgré un parcours assez « montagneux » ( pour rappel je conduis un mammouth roulant ! ) nous n’allons pas être déçus !
On va nourrir des kangourous de plusieurs sortes, voir des émeus, des bandicoots, un diable de Tasmanie ( un vrai, pas celui de la télé ) et même caresser un koala ! Même Vincent est content !
Départ pour Robe, charmant port de pêche ( je ne me moque pas, c’est écrit tel quel dans le guide de voyage ).
On passe près d’un patelin nommé Verdun, pas le temps de faire un détour. C’est dommage quand on pense qu’on est un jour équivalent au 11 novembre J
On va rouler pendant des heures au travers de … rien !!!! ….
C’est pire que d’aller chez les beaux-parents, il n’y a strictement pas âme qui vive sur tout le chemin à part 3 bourgades minuscules. La route ne croise quasiment que des chemins de terre, le GPS n’aurait servi à rien !
Imaginez ! Rouler pendant 2 heures dans les causses et puis 1h30 dans la lande bretonne et vous aurez une idée de notre calvaire, enfin plutôt de celui des gosses car ça secoue sec un dinosaure motorisé, les routes n’étant pas terribles sur ce trajet. J’en regrette de ne pas être venu avec la Xantia ( ça, c’est aussi la faute à Isa ).
En plus de cela tout est sec, jaune, bref, le voyage est un peu longuet.
Arrivée à Robe, bourgade de 1000 habitants !
On en profite pour faire une balade mais le patelin est grand. Et oui, l’australien, contrairement au français, ne s’agglutine pas sur quelques m2, il préfère les grands espaces.
Là dessus, on se prend une bonne pluie. Traverser le désert pour finir trempé ! Quelle ironie !
Chronique culinaire du miam
Pas grand chose à dire sauf la dégustation d’une patate douce. C’est bon.
6eme jour samedi 26 avril
Sous la pluie, nous repartons très tôt de Robe. Pas grand-chose à voir malgré ce qu’en dit le guide. Le village historique est composé de vieilles ( ? ) masures. Par contre, agréable surprise, un beau monument aux morts m’attend dans le village. A priori, les australiens ont la même manière de commémorer leurs soldats que nous.
Premier plein du dieselosaure. Diantre, non seulement le diesel est plus cher que le sans-plomb ( 1,649 $/l ) mais en plus le dieselosaure consomme environ 15 l/100. Si je rajoute qu’il est équipé d’une boite 6, on pourrait presque croire que c’est un bolide de compet’.
Départ pour Melbourne que nous n’atteindrons pas en une fois, on va en profiter pour longer la côte.
Changement de décor, c’est plus vert, c’est plus peuplé ( enfin, moins désert … ). Le décor est aussi un peu plus vallonné.
Arrivée à Warrnambool, visite d’une reconstitution d’un village de pêcheur de la fin du XIXe, Flagstaffhill, super !!
Un peu de télé le soir et enfin du foot australien !! C’est pas très clair, cela ressemble à du rugby en un peu plus rapide et moins « bourrin » ( quoique les interceptions soient « viriles » ! ). Les passes se font au pied ou en frappant la balle de la main. Le but est d’aller aplatir dans la zone de l’adversaire ou de shooter entre les poteaux.
Chronique culinaire du miam
Cuisson de 2 gros steaks « premier prix ». Excellent surprise, la viande australienne serait-elle toujours aussi bonne ? A suivre…